Histoire des Chats « Maine-Coon
¤ C’est sur un podium, en 1861, a BOSTON puis a NEW – YORK, que « Capitaine JENCKS », maine – coon blanc et noir, reussit a atteindre non seulement la vedette mais aussi la notoriete
D’ou venait ce chat si particulier tant par sa taille et son air sauvage que par sa gentillesse : tout simplement du sud du Canada et du fleuve Saint-Laurent, sur la cote Est des U.S.A., ou les fermiers americains de l’Etat du MAINE se felicitaient de l’existence sur leurs terres d’un grand et gros chat, aimable avec eux mais feroce envers les rongeurs.
Quelle etait son origine, nul ne s’en souciait : il etait la depuis toujours, utile et familier, c’etait bien l’essentiel pour des fermiers. Car dans tous les milieux ruraux du monde, le chat n’est tolere que parce qu’il est utile pour chasser les rongeurs, parfois pour jouer avec les enfants ou dormir sur les genoux des « anciens » dont il meuble, affectueusement, la solitude.
¤ D’ou venait son nom ? car il fallait bien baptiser ce chat que l’on presentait en exposition.
¤ De son pays d’origine, le Maine, bien sur et aussi puisque son aspect evoquait de par sa masse et sa fourrure a poils mi-longs le racoon americain ( notre raton laveur) : pourquoi pas, maine - Coon d’autant que son attirance pour l’eau, sa longue queue large, son corps robuste presentait quelque similitude avec le racoon.
De la ,a penser que le Maine – Coon etait ne des amours tumultueuses d’un chat sauvage avec un raton laveur, il y avait un defi genetique que certains franchirent allegrement.
Il est evident que le chat, qu’on avait baptise Maine – Coon, vivait dans cette region a l’etat de nature depuis belle lurette sans qu’aucun rural du coin n’est songe a en faire une vedette. A chat vedette, il fallait une noble origine : on lui en trouva rapidement une.
¤ Le Maine-Coon etait issu des 6 chats de la reine de France, Marie-Antoinette !!!Cette hypothese merite d’etre contee. Un certain capitaine Nathaniel CLOUGH, marin de son etat, avait une propriete familiale a Wiscasset dans la region d’Edgecombe, situee dans l’etat du Maine ( on peut voir la carte sur www.edge.org/maps/SOILS.JPG ). Cette maison familiale se situerait dans une ile « en travers » de Sheepscot River.
¤ Le capitaine Clough transportait sur son navire des emigrants d’Europe vers l’Amerique a partir de ports francais vers Boston. Il aurait ete contacte par un certain chevalier de Rougeville pour transporter ….. aux Ameriques ( !! ) la reine Marie-Antoinette ( qui etait autrichienne !! ) avec ses biens les plus precieux, dont les 6 chats .Les bagages etaient partis a l’avance vers le bateau, mais Marie-Antoinette ne put les suivre………Le capitaine partit donc pour Boston avec son chargement, sans sa proprietaire, et ramena le tout chez lui
¤ Ces 6 chats ( persans ou « angoras « ) ramenes, dans l’ile ( probablement Davis Island ), se croiserent avec les chats locaux pour donner naissance a une race vivant « a l’etat de nature », c’est a dire semi sauvage dans l’etat du Maine !!!. Cette these, tres romanesque, a ete soutenue par Mary L. Daniels dans le journal hebdomadaire de « Wiscasset Booth » du 22 juillet 1994 sous le titre « « Of cats and queens » et reprise, par certains media americains, car valorisante pour la race du Maine Coon.
L’origine la plus vraisemblable du Maine–Coon, car fondee sur des documents historiques, est bien plus belle que toutes ces legendes.
¤ En janvier 1989, dans l’article » Norvegian Forest Cat and Maine Coon are they one and the same breed” ecrit par le norvegien Archtander NYSTAD et publie dans le « Waldkatzen Magazin » du DEKZV ( club national allemand des chats de race), l’auteur rappelle la decouverte dans la region de Boston de tombeaux vikings contenant des squelettes de chats.
Tous les travaux de recherches menes par Regis BOYER, specialiste mondial des Vikings, confirment la presence prolongee d’etablissements vikings sur la cote est de l’amerique au nord et au sud du fleuve St Laurent. Des fouilles ont permis de retrouver a « l’Anse aux Meadows » les preuves d’une occupation pendant au moins 20 ans et creation d’ateliers de fabrication.
(voir les details)
Les sagas islandaises parlent de la decouverte, loin a l’ouest de l’Islande, d’une ile verdoyante (le GROENLAND) et encore plus loin, au sud du fleuve St Laurent, d’un pays ou pousse la vigne ( le VIN LAND,en norvegien actuel le vin se dit encore « vin »).
¤ Le Groenland, baptise ainsi par Eric le Rouge au vu de la cote « ouest », verdoyante et libre de glaces mais sans arbres, contrairement a la cote « est » couverte par la banquise, commenca a etre colonise en 986 . Deux groupes humains (pres de 4000 colons en tout) s’ etablirent sur la cote ouest : un au sud perdurera difficilement jusque vers 1490, celui plus au nord disparaitra vers 1341. Ces dates sont importantes car le manque de grands arbres, donc de bois pour la construction de maisons ou de bateaux,va obliger les colons a en chercher ailleurs.
¤ C’est dans ces regions du Labrador et de l’etat du Maine que de l’an 1000 jusqu’a la disparition de la colonisation au Groenland vers 1350 que les colons allerent chercher le bois qui leur etait necessaire, en etablissant des comptoirs cotiers du type de celui de l’ "anse aux Meadows".
Quant au Maine Coon, son gigantisme et son doux caractere frappant les esprits, il devint, des 1861, vedette dans les expositions felines de Boston et de New-York.
Quant au Maine Coon, son gigantisme et son doux caractere frappant les esprits, il devint, des 1861, vedette dans les expositions felines de Boston et de New-York.
¤ Le Maine Coon venait d'entamer une carriere de chat d'exposition. Malheureusement, tres vite, il perdit du terrain au profit de chats plus exotiques tel le persan. Il fallut attendre 1950, pour que l'enthousiasme des fervents de la race sauve le Coon de l'oubli. Cette annee la est cree le club de race, aux USA : le Central Maine Cat Club. Peu apres, la race sera reconnue en 1976 par la CFA et en 1980 par la FIFe. Il faudra encore attendre quelques annees avant que la passion du Maine Coon ne contamine l'Europe : 1972 pour l'Allemagne, 1981 pour la France
.
¤ Des son introduction en France, l’engouement de notre civilisation citadine pour la ruralite trouva son accomplissement dans le « Maine-Coon », un chat tout en rusticite et en affectivite, rappelant a la fois la rudesse et la force de la nature et comblant par sa douce tendresse la solitude des humains dans la ville.